Aujourd’hui, près de 5% des patients qui séjournent à l’hôpital contractent une infection au sein de l’établissement où ils reçoivent leurs soins. Il s’agit des infections nosocomiales.
Chaque année, les soins dispensés aux patients dans divers établissements médicaux sont compliqués par des infections contractées durant ces mêmes soins. Il arrive ainsi que certains patients voient leur santé se dégrader encore plus après l’application des soins. Cela implique évidemment des soins supplémentaires, des aggravations et parfois des décès (4000 personnes/an en France en 2018).
Les germes responsables des infections proviennent généralement du patient lui-même, de son entourage ou de l’environnement.
Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale ?
“Une infection nosocomiale fait partie des infections associées aux soins, contractée au cours ou au décours d’une hospitalisation. Elle est donc absente au moment de l’admission du patient dans l’établissement et se déclare au minimum 48 heures après l’admission, ou au-delà si la période d’incubation est connue et plus longue.” – Inserm
Au-delà de cette définition, chaque cas douteux d’infection est examiné, afin d’établir (ou non) un lien avec une hospitalisation récente. Un délai de 48 heures est communément admis pour distinguer une infection contractée en dehors de l’hôpital. Cependant, de nombreux cas particuliers font office d’exception quant au délai accepté. Par exemple, en cas de mise en place d’une prothèse ou d’un implant, le délai est étendu à un an après l’opération.
D’après une étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) datant de 2012, 5% des patients hospitalisés en France contractent une infection dans l’établissement où les soins sont prodigués.
Un chiffre à peu près stable depuis 2006. Cela représente environ 750 000 infections par an, qui seraient la cause directe de 4 000 décès en France (2018).
Les infections urinaires sont les plus nombreuses (30%) et généralement les moins graves. Cependant, certaines infections comme pneumonies (16,7%) ou les bactériémies/septicémies (10,1%) sont plus sérieuses et peuvent entraîner la mort.
Des infections coûteuses
- Plus de 1,4 million de personnes dans le monde souffrent d’infections contractées à l’hôpital.
- Entre 5 et 10 % des patients admis dans des hôpitaux modernes de pays développés contractent une ou plusieurs infections.
- Le risque de contracter une infection durant des soins est 2 à 20 fois plus élevé dans les pays en développement que dans les pays développés. Dans certains pays, la proportion de patients souffrant d’une infection nosocomiale peut dépasser 25 %.
- Aux USA, 1 patient hospitalisé sur 136 tombe gravement malade par suite d’une infection nosocomiale. Cela qui équivaut à 2 millions de cas et à près de 80 000 décès chaque année.
- En Angleterre, on compte plus de 100 000 cas d’infections nosocomiales pour 5000 décès par an.
Bien évidemment, ces infections ont un coût monumental. Ainsi, on estime à un milliard de livres sterling par an le coût des infections nosocomiales contractées en Angleterre. Aux Etats-Unis, ce coût est estimé entre 4,5 et 5,7 milliards par an. S’équiper de nouveaux moyens de désinfection est donc un enjeu de santé publique, mais également économique.
Sources : OMS
Comment se prémunir des infections nosocomiales ?
Plusieurs stratégies ont déjà été mises en place par l’OMS. Celles-ci contribuent déjà réduire quelque peu ces risques. Parmi ces mesures, on compte :
- Des installations sanitaires spéciales et une gestion des déchets très strictes.
- Des procédures cliniques spécifiques, notamment concernant les urgences.
- Une manipulation encadrée des produits sanguins.
- Un encadrement des pratiques d’injection ou de vaccinations.
Cependant, cela ne s’avère pas suffisant pour faire face à ce problème sanitaire. D’autres mesures doivent donc être envisagées et parmi elles on trouve les LED UV-C.
Les LED UV-C au secours des établissements de santé ?
Parmi les solutions envisageables, la désinfection par LED UV-C s’impose comme une des plus efficaces. En effet, l’utilisation de LED UV-C est un moyen de s’assurer de la destruction de tous les virus et bactéries exposés à cette lumière. Ainsi, équiper les établissements hospitaliers pourrait permettre de réduire drastiquement les virus qui y circulent. Une problématique d’autant plus importante avec la crise sanitaire que nous subissons depuis plus d’un an maintenant avec la Covid-19..
Certains établissements médicaux comme le CIEM ont d’ailleurs déjà sauté le pas. En effet, ce complexe s’est équipé des solutions Arkam, garantissant ainsi un risque minime d’infections nosocomiales. Une initiative importante que nous avons hâte de voir suivie par d’autres établissements de santé.
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