La lumière UV-C permet de construire de nouveaux systèmes abordables, sûrs et très efficaces pour réduire la propagation virale du SARS-Cov2 dans les espaces publics bondés comme les aéroports et les salles de concert. Mais la plupart des longueurs d’onde utilisées sont dangereuses pour la santé humaine et nécessitent de s’assurer de l’absence d’individus avant intervention.

Dans l’article ci-joint, Les chercheurs ont constaté que si le virus était assez sensible à la lumière UV en général, une longueur d’onde spécifique de l’ultraviolet lointain-C, à 222 nanomètres, était particulièrement efficace. Créée par ce que l’on appelle une lampe excimère au chlorure de krypton, alimentée par des molécules se déplaçant entre différents états d’énergie, cette longueur d’onde est très énergétique. Elle est donc capable d’infliger des dommages plus importants aux protéines virales et aux acides nucléiques que d’autres dispositifs UV-C, tout en étant bloquée par les couches supérieures de la peau et des yeux humains, ce qui signifie qu’elle n’a que peu ou pas d’effets néfastes sur la santé à des doses capables de tuer les virus.
Cela offre des perspectives intéressante pour les centres commerciaux via les systèmes CVC et/ou des portails adaptés.

Il ne reste plus qu’à inventer les LEDs UV-C 222 nanomètres pour
pouvoir programmer facilement la désinfection des espaces, avec une meilleure efficacité énergétique.

Le tout avec zéro chimie, donc zéro effet secondaire.

Posté par David Menga sur Linkedin le 04/10/2021 (https://www.linkedin.com/posts/davidmenga_specific-uv-light-wavelength-could-offer-activity-6850819779343872000-tIEc)

Source: https://phys.org/news/2021-10-specific-uv-wavelength-low-cost-safe.html