Bien que la technologie et l’utilisation soient anciennes, les UV-C sont encore mal compris. Ainsi, la presse tombe régulièrement dans le piège de l’amalgame, venant mélanger divers produits qui n’ont rien à voir et de qualité variable, dont le seul point commun est l’utilisation d’ultraviolets.
Ce fut le cas il y a quelques semaines avec 66 millions de consommateurs. Mais plus récemment, c’est le journal Dernières Nouvelles d’Alsace qui s’est essayé à parler des technologie à UV… Revenons ensemble sur les propos de ces derniers et démêlons le vrai du faux.
La crise de la Covid-19 profite aux arnaqueurs
“La crise sanitaire fait la part belle aux gadgets en tout genre pour se prémunir du Covid-19. Les dispositifs à UV-C en font partie ; ils sont apparus sur le marché sous différentes formes : lampes à poser, ampoules, purificateurs d’air, « boîtes de désinfection » pour les objets…”
Dernières Nouvelles d’Alsace – Lampe à UV contre le Covid-19 : inefficace, voire dangereuse
Il est vrai que la crise sanitaire a permis la prolifération de nombreuses méthodes inefficaces voire dangereuses pour les consommateurs. Cela vaut bien évidemment pour certains produits censés tuer le virus.
Seulement voilà, les propos tenus sous-entendent que tous sont à mettre dans le même panier, sans même expliquer la différence entre les uns et les autres. Si l’on reprend l’exemple ci-dessus, on retrouve en vrac :
- Les ampoules
- Les purificateurs d’air
- Les « boîtes de désinfection »
Nul besoin de s’attarder sur l’efficacité (ou la non-efficacité) de ces technologies pour comprendre une choses : celles-ci n’ont rien à voir les unes avec les autres. Or, tout mettre dans le même panier, c’est prendre le risque de passer à côté de solutions réellement efficaces, notamment les technologie à UV-C sur lesquelles nous reviendrons un peu plus tard.
Les risques de lésions
Dernières Nouvelles d’Alsace met également en avant la dangerosité des technologies utilisant les UV :
“En outre, les UV-C peuvent se révéler dangereux, susceptibles d’entraîner des brûlures de la peau, des lésions oculaires irréversibles ainsi que la détérioration des matériaux”
Bien évidemment, l’utilisation d’Ultraviolets ne doit pas se faire à la légère car ceux-ci peuvent s’avérer dangereux pour l’homme, les animaux et les matériaux. Mais là encore, aucune distinction n’est faite entre les diverses technologies. Or, toutes les technologies utilisant les UV ne se valent pas !
Nous vous parlions il y a peu de la différence entre les Tubes UV-C qui sont très répandus et les LED UV-C que proposent Arkam depuis 2019. Une différence non-négligeable car le bond technologique fut énorme. Pour rappel :
-
Tubes UV :
- UV-A, UV-B et UV-C, (dégradation des surfaces exposées)
- Peut générer de l’ozone (problèmes écologiques)
- dégrade les plastiques (polycarbonates, ABS)
- Fragiles et se dégradent rapidement (plus de détails dans le chapitre sur le prix)
-
LED UV-C :
- UV-C uniquement (aucune dégradation des surfaces exposées)
- Ne génère pas d’ozone (non polluant)
- Irradiance plus faible (moins dangereuse pour l’humain) mais toute aussi efficace contre les virus et bactéries
- Durables (plus de détails chapitre ci-dessous)
Au vu des différences majeures entre ces deux produits, il devient fallacieux d’affirmer de façon aussi péremptoire que “les UV-C peuvent se révéler dangereux”. Tout simplement parce-que les UV-C sont utilisés par divers dispositifs, dont certains sont normés de façon très strictes afin d’être à la fois efficaces et sécurisés.
Raisonner de la sorte reviendrait à dire que l’électricité est dangereuse et qu’il ne faut pas l’utiliser. Or, l’utilisation de l’électricité a été réglementée de façon très stricte, si bien qu’aujourd’hui il ne nous viendrait pas à l’idée de remettre en cause son usage. Et puisque l’on parle de normes, restons dans le thème…
Aucune norme pour les UV-C ?
Le titre du chapitre “Pas de réglementation, ni de norme” de l’article rédigé par Dernières Nouvelles d’Alsace est sans équivoque… Pourtant, il est précisé en dessous que :
“Les dispositifs à UC-V existent déjà à usage professionnel dans les hôpitaux, industries agroalimentaires, stations d’épuration, etc. Ils sont soumis à des obligations d’efficacité et de sécurité très strictes, ce qui n’est pas le cas des dispositifs « grand public ». Aucune réglementation ni aucune norme ne garantissent leur performance.”
De propos fondamentalement faux, puisque des normes internationales existent. Les solutions Arkam sont par exemple soumises à la norme ISO 15858:2016 concernant les dispositifs UV-C et les limites admissibles pour l’exposition humaine.
Le problème n’est pas l’absence de normes, mais l’absence de respect de ces normes par certains produits. En effet, de nombreuses contrefaçons inefficaces voire dangereuses circulent, surfant sur la mode de la désinfection par UV-C. Cela ne signifie pas pour autant que tous les dispositifs soient inefficaces.
Comme il est justement évoqué dans l’article, les dispositifs à UV-C existent déjà et ce depuis près d’un siècle. Autant dire que les normes de sécurité ont eu le temps de s’adapter.
Qu’en est-il de la DGCCRF ?
Comme l’a justement évoqué Dernières Nouvelles d’Alsace, la DGCCRF (La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) a rappelé ceci :
“il n’existe pas à ce jour d’aliments, de purificateurs d’air, de lampes, de compléments alimentaires ni d’huiles essentielles… qui protègent ni ne permettent de guérir du Coronavirus.”
Mais là encore, tout est mélangé. Comparer des lampes avec des huiles essentielles ou des aliments n’a strictement aucun sens si l’on s’intéresse au cas des UV-C. Mais que dit la DGCCRF des technologies à UV-C ?
“Certaines lampes à UV ont effectivement des propriétés germicides car elles émettent une lumière (UV-C, généralement avec une longueur d’onde de 253,7 nm) qui entraine la dégradation des germes pathogènes (virus, bactéries, champignons microscopiques).”
L’organisme de répression des fraude reconnait donc lui même l’efficacité du système, en rappelant toutefois ceci :
“Il convient de se méfier des offres de ventes d’appareils germicides sur Internet […] Certains appareils fonctionnant avec des UV n’ont par exemple pas de propriétés germicides car ils n’utilisent pas une longueur d’onde appropriée.”
Il s’agit tout simplement du type de pratique que nous évoquions ci-dessus, à savoir certains marchands peu scrupuleux surfant sur la vague de la désinfection par UV-C. Mais l’existence de produits de mauvaise qualité n’exclut en aucun cas l’efficacité d’autres produits basés sur le même principe.
Les propos de la DGCCRF sont donc sans équivoque dans son rappel et peuvent être résumés de cette façon : Oui, les système UV-C sont efficaces sur le principe, mais prenons garde aux produits que nous choisissons.
Conclusion
Le marché des système UV-C est encore méconnu et objet de beaucoup de méprises. Les produits sont en constante évolution et leur efficacité dépend de l’éthique du constructeur.
Beaucoup de système de désinfection par UV-C utilisent des Tubes, comme évoqué précédemment. Des systèmes certes efficaces, mais plus chers, plus dangereux et moins écologiques.
C’est la raison pour laquelle chez Arkam, nous avons pris le parti d’utiliser des LED UV-C, dont l’efficacité fut démontrée par diverses études tout en étant moins onéreuses et moins dangereuses.
Cependant, la méconnaissance de ces technologie conduit à des propos parfois à côté de la vérité. Il est donc important de rappeler que oui, les LED UV-C sont efficaces pour désinfecter les surfaces des virus. Cependant, les arnaques fleurissent et il faut prendre des mesures pour s’en prémunir. Cela passe par l’éducation à ces technologies de pointe et non pas à une chasse aux sorcières visant à tout rejeter en bloc…
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